

Élève studieux, il éprouve des difficultés à s’adapter à l’atmosphère de la ville lorsque sa famille s’installe à Paris en 1881. Son besoin de liberté et d’émancipation s’en trouve renforcé. Il rêve de parcourir le monde et embrasse la carrière diplomatique tout en poursuivant sa carrière littéraire.
Il écrit de nombreuses pièces de théâtre, de la poésie et des essais littéraires.
Son art sera enrichi par les séjours qu’il fera à l’étranger dans ses postes de consul, puis d’ambassadeur que ce soit en Chine, au Japon, à New-York, au Brésil et en Europe.
Cependant, ses voyages ne lui feront pas oublier sa terre natale, le Tardenois, terre à laquelle il reste profondément attaché. Ses paysages, ses villages et ses légendes se retrouvent partout dans son œuvre. Nous pouvons notamment citer sa pièce L’annonce faite à Marie qui s’ancre dans ce lieu qu’il affectionne tant.
En dépit de son talent et de son amour pour la littérature, Paul Claudel se refuse à vivre de son côté artistique, raison pour laquelle il devient diplomate, s’assurant un revenu fixe. La déchéance de plusieurs artistes et surtout de sa sœur, le traumatiseront.
Alors que Paul, après un drame sentimental fonde une famille, (il aura cinq enfants), Camille se bat contre la solitude après sa séparation d’avec Rodin, les difficultés financières, la maladie.
En 1913, sur avis médical elle est internée en hôpital psychiatrique jusqu’à sa mort. Cependant et malgré l’enfermement de sa sœur, Paul lui restera toujours proche et fidèle. On retrouve souvent, cachée quelque part, l’ombre de Camille dans ses écrits.